Le Tournoi de Chauvency Jacques Bretel 1285

L'auteur : Jacques Bretel

On ignore tout de Jacques Bretel. De son œuvre, il ne nous reste que deux manuscrits incomplets et des fragments d'un troisième, tous postérieurs d'une cinquantaine d'années aux fêtes de Chauvency, et sans aucun doute ce sont des copies des premiers textes disparus. Peut-être Jacques appartenait-il à la célèbre famille des Bretel d'Arras, qui a donné plusieurs poètes et écrivains aux XII° et XIII° siècles. Il semble avoir vécu en Lorraine, car il utilise dans sa langue certains mots et certaines tournures typiques de cette région. En tout cas, il connaît très bien Conrad Warnier de Hattstatt, semble être un familier des Salm-Blâmont, et dit avoir connu Henri le Blond de Luxembourg. Peut-être appartenait-il à cette cour, vu les compliments très nombreux qu'il fait à tous les membres de cette puissante famille. On comprend alors que ce récit, média de l'époque, devait servir de formidable outil de propagande aux Luxembourg, qui ambitionnaient de devenir empereurs d'Allemagne. Ses protecteurs étant morts à la bataille de Worringen (Juin 1288), ce beau texte tomba rapidement dans l'oubli.

Le traducteur : Dominique Henriot-Walzer

Né à Besançon en 1947, Dominique Henriot-Walzer a toujours vécu dans les environs de Chauvency, proche de Montmédy, où il a enseigné au collège Jean-d'Allamont jusqu'en 2007. Passionné d'histoire, d'art et de littérature, il se préoccupe aussi de patrimoine et d'environnement. Il a traduit Le Tournoi de Chauvency en 1996, et, depuis, s'intéresse plus particulièrement à la période médiévale. Sous le pseudonyme Maisondor, il publie des articles dans Wikipédia : le Tournoi de Chauvency ; Jacques Bretel ; Chauvency-le-Château ; Montmédy ; Juvigny-sur-Loison...

L'éditeur : Jean Joannès

Passionné de sport et grand amateur de littérature locale, il s'est lancé dans l'édition en artisan dévoué et bénévole pour aider à la promotion des oeuvres de la région gaumaise ou frontalière. Il vit depuis toujours en Belgique, auprès de Virton.